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Tribune : Mineurs transgenres : « Aujourd’hui, la menace d’interdire les transitions médicales et chirurgicales s’intensifie »

Tribune publiée dans le journal Le Monde du 31 mars 2024.

A l’occasion de la Journée internationale de visibilité transgenre, dimanche 31 mars, un collectif de plus de cent professionnels de la santé s’inquiète, dans une tribune au « Monde », des conséquences d’un rapport sénatorial demandant l’interdiction des traitements hormonaux et des bloqueurs de puberté pour les mineurs.

Chaque 31 mars, les communautés transgenres célèbrent leur existence partout où elles le peuvent. Dans plusieurs dizaines de pays, être une personne trans visible signifie vivre sous la menace constante de maltraitance, voire d’incarcération. Les femmes trans, comme les gays, risquent la peine de mort dans près d’une dizaine de pays.

La Chine réprime désormais toute représentation trans ou non conforme de genre à la télévision, les centres de thérapie de conversion y prolifèrent. En Russie, après l’interdiction de toute forme de transition, le mouvement LGBT+ est qualifié de « terroriste », entraînant une répression policière généralisée. Aux Etats-Unis, les partisans de Donald Trump mènent une campagne active contre les minorités LGBT+, avec près de 479 projets de loi visant à supprimer leurs droits. Dans le même élan, plus d’une vingtaine d’Etats conservateurs ont interdit les transitions de genre pour les mineurs et criminalisé leurs soignants, et ce malgré l’opposition vigoureuse des associations médicales et psychologiques.

En France, un groupe de sénateurs et sénatrices Les Républicains (LR) suit l’exemple de l’Amérique conservatrice en proposant d’interdire toute transition aux mineurs. Si cette proposition était adoptée, la France deviendrait le pays européen le plus dur sur ce sujet. Cette mesure est soutenue non pas par une analyse scientifique rigoureuse ni par une consultation représentative des mineurs ayant entrepris une transition ces vingt dernières années en France, mais par les interventions d’une minorité d’activistes antitrans.

Aujourd’hui, la menace d’interdire les transitions médicales et chirurgicales aux mineurs s’intensifie : le rapport de la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio (LR) appelle à remettre en question le droit de transitionner avant 25 ans et valorise la parole d’organisations conservatrices non impliquées dans les accompagnements des concernés.

Climat réactionnaire

Cette attaque est en lien étroit avec le climat politique réactionnaire actuel. Depuis plusieurs années, tous les prétextes ont en effet été bons de la part de collectifs et d’associations pour s’attaquer aux droits des personnes trans : appels à l’interdiction de continuer à utiliser les toilettes associées à leur genre, à pratiquer une activité sportive compétitive, appels au déremboursement des soins, au retrait des protections dont les personnes bénéficient en regard des discriminations et des agressions dont elles sont victimes, appels à l’abrogation de la loi de 2017 leur permettant de bénéficier d’un changement d’état civil (sans stérilisation). Le vécu transidentitaire se voit ainsi systématiquement nié, avec comme point focal actuel les mineurs trans, désormais l’objet de débats incessants avec la complicité de certains médias, comme l’a documenté l’Association des journalistes LGBT. On se souvient aussi qu’en 2023 le Conseil d’Etat a dû rejeter les requêtes de deux associations pour l’enfance demandant l’annulation de la circulaire dite Blanquer (sur le questionnement de genre à l’école).

Aujourd’hui, les transitions sont menacées au nom de la protection de l’enfance, alors même que les médecins impliqués et formés (santé psychique et somatique) alignent leur expertise sur des recommandations internationales de bonne pratique et la classification internationale des maladies, qui précise que la transidentité n’est pas un trouble mental. Sur les 239 mineurs suivis à la consultation « Diversité de genre » à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, seuls 11 % ont reçu des bloqueurs de puberté – âge moyen de 13,9 ans, délai moyen entre le premier rendez-vous et le traitement de dix mois. Et moins de la moitié (44 %) ont reçu un traitement hormonal – âge moyen de 16,9 ans, délai moyen avant l’instauration de quatorze mois.

Dans cette étude populationnelle sont rapportés des taux d’ostracisme social très supérieurs à d’autres populations non transgenres. Les idéations suicidaires, voire les passages à l’acte à danger létal, sont à mettre en perspective avec le non-respect des pronoms et accords des jeunes, ou l’utilisation de l’ancien prénom de naissance. Ce n’est pas la transidentité qui pousse à la dépression ou à la déscolarisation, ce sont les conditions de vie sociale et politique qui y participent et majorent le mal-être de certains jeunes.

Travail de recommandation

Il est difficile de reprocher aux personnes trans de s’intéresser à leur propre santé. Or, c’est pourtant bien ce qui est fait aujourd’hui à la fois dans le rapport du Sénat, mais également avec les attaques contre le groupe de travail des nouvelles recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) ou encore au sein des réunions de concertation pluridisciplinaire. Ce sont des espaces où il est attendu de pouvoir bénéficier des savoirs expérientiels des personnes concernées, via des instances représentatives (les structures associatives dans leur pluralité). Et ce n’est que dans ces configurations-là que les avancées dans le domaine de la santé ont été les plus importantes et fructueuses. Rappelons-nous des années sida en 1989, et ce slogan lors d’une conférence sur le sida : « Rien pour nous, sans nous. »

Depuis, difficilement mais de façon constante, la reconnaissance du savoir communautaire et le travail avec les communautés ont permis aux chercheurs et professionnels de santé d’améliorer la justesse des productions scientifiques et des accompagnements, en ajustant au mieux et au cas par cas les offres de soin et le bien-être des personnes. Il est primordial qu’une instance publique à caractère scientifique et indépendante comme la HAS puisse effectuer son travail de recommandation de soin, en toute indépendance et sans pression extérieure.

Une transition n’est pas seulement un enjeu de choix, c’est avant tout une nécessité, qu’il faut accompagner, c’est-à-dire suivre sans devancer, en concertation avec les parents. Tout interdire ne permet pas une médecine respectueuse de la personne. Surseoir à cet accompagnement contrevient éthiquement à la protection de la personne.

La liste complète des signataires

Fiot Elodie, pédiatre, Hôpital Robert Debré
Gayet claire, pédiatre, CHU Rouen
Anne-Sophie Lambert, pédiatre, Hôpital Bicêtre Paris Saclay
Hoarau Marie, médecin pediatre endocrinologue, Saint-Pierre, CHU de la Reunion
Linet Thelma, médecin, Paris
Faucher Philippe, gynécologue obstétricien, Hôpital Trousseau Paris
Mouton Charlotte, médecin généraliste
Delcour Clémence, gynécologue médicale, Hôpital universitaire Robert Debré
Brezin Francois, endocrino pédiatre (PH), CHU Strasbourg
Le Guiner Alexandra, médecin généraliste
Raven Bureau, docteur en psychologie, psychologue clinicien et ATER Université de Strasbourg
Charlotte Lebrun, psychologue, Hôpital Robert Debré
Rausky jonathan, chirurgien, Hôpital Tenon – AP-HP
Lechwar Jonathan, sage-femme MSU, Saint-Etienne
Mamou Grégor, pédopsychiatre, Établissement MGEN Chanay
Armangau Yael, doctorant en sociologie, Université Toulouse Jean-Jaurès
Sylvie Morel, maîtresse de conférences en sociologie, Nantes Université
Alessandrin Arnaud, sociologue, Bordeaux
Pailloux Aude, médecin généraliste
Warnery Vincent, conseiller conjugal et familial – formateur à l’accueil & l’accompagnement des personnes transgenres, Strasbourg
Florence Sophie, médecin, Paris
Cordon-Lesieux Cécile, kinésithérapeute-sexologue
Kenigsberg Margot, médecin généraliste ( MSP et CSS), Gennevilliers
Leroy Baptiste, médecin généraliste, Rennes
Bouchet Nolwenn, médecin généraliste, Langeac – Haute-Loire
Florence Bigey-Eckert, psychologue clinicienne
Dre Laura De Salas Prado, médecin généraliste et MSU de la Faculté de Médecine Jacques Lisfranc
Brunet laurence, juriste, APHP, Hop. Bicetre Paris
Burban Mélanie, sage-femme, masterante en études de genre, Paris 8
Michelle Veilleux, sexologue, doctorante en santé publique, Réseau de Santé Sexuelle Publique
Franke Sabrina, éducatrice spécialisée en maison des ados et étudiante en sexologie
Céline Bouënnec, infirmière DE, service de psychiatrie l’enfant et de l’adolescent de la Pitié Salpêtrière
Celine Puill, sage femme, master sociologie
Payet Marie, médecin généraliste, Gironde
Naïditch Nora, psychologue, Kremlin Bicêtre
Suomi Bombelli, sexologue, conseillère conjugale et familiale, anthropologue, Paris/Rome
Reignier Arnaud, MCU-PH – Médecin biologiste, CHU de Nantes – Médecine et Biologie de la Reproduction
Robert Marie-Françoise, psycho-sexologue clinicienne, Saint-Paul 974
Yelnik Vanessa, médecin généraliste, Marseille
Coutant Regis, pédiatre, Chu Angers
Dr Sander de Souza, interne de santé publique, Lyon
Freour Thomas, Chef de service médecine et biologie de la reproduction – biologiste, CHU Nantes
Aubart Orèn, interne en médecine interne, sexologue, Réseau de Santé Sexuelle Publique, AP-HP
Raymond Van Huizen, doctorant en santé publique
Delebarre Coraline, psychologue sexologue, libéral/cesame de l’Enipse
Pauline Duret, médecin généraliste, Nantes
Patrick Papazian, médecin sexologue, Hôpital Pitié Salpêtrière, Paris
Bensignor Candace, praticien hospitalier, CHU Dijon
Gaiani Giulia, médecin généraliste
Karine Martin, médecin/sexologue, Cannes
Corine Rodrigue, sexothérapeute et thérapeute de couples
Brière Étienne, médecin généraliste, Checkpoint Paris
Orriere Thibault, médecin, Paris 12
Robert Angélique, psychologue clinicienne
Roullaux Loïc, psychopraticien, analyste psycho-organique, Paris
Margaux Berthier, interne de gynécologie médicale, Rouen
David Friboulet, psychothérapeute ARS – Sexologue, CeGGID Institut Alfred Fournier Paris et Dispositif CeSaMe de l’ENIPSE
Rodrigues-Ribeiro Bonnefoy Niena, sexothérapeute, Le Raincy (Seine-Saint-Denis)
Tronel Cécile, médecin généraliste, Marseille
Diane Deswarte, sexothérapeute
Leaute Flora, médecin généraliste, Rouziers de Touraine
Gamelon Danaé, médecin généraliste urgentiste, Paris
Peyramaure Julien, médecin généraliste, Maison de Santé Pluriprofessionnelle Simone Veil de Mirebeau (86)
Therbault Melanie, psychologue
Oriol Séverine, médecin, Brest
Clémence Le Joubioux, médecin généraliste
Barbiere Lysistrata, psychanalyste / Doctorante en études de genre (Paris 8)
Guiollot Hadrien, interne en médecine générale, Université Paris Sorbonne, Centre de Planification
Bockstal-Fieulaine Klev Benoît, psychologue, UFITAA Hôpital Jean-Verdier Établissement de Santé Publique Ville-Evrard
Rogez Céline, assistante de Service Social, Hôpital Robert Debré, Paris
Honegger Frédérique, médecin généraliste, Saint Médard en Jalles
Domenech-Dorca Gwenaël, sexologue, AP-HP
Armelle Grangé-Cabane, médecin généraliste, Paris
Munoz Thibault Alexe, infirmier•e et thérapeute pair-aidant•e
Laetitia Martinerie, médecin endocrinologue pédiatre, Hôpital Robert Debré
David Cohen, médecin psychiatre, Hôpital Pitié Salpêtrière
François Medjkane, médecin pédopsychiatre, CHU Lille. Trans Santé France
Agnès Condat, médecin psychiatre, Hôpital Pitié Salpêtrière
Marie Agathe Trouvin, médecin endocrinologue pédiatre, Hôpital Bicêtre
Mathilde Lafaysse, médecin spécialiste en Médecine Générale
Jean Chambry, médecin pédopsychiatre, CSAPA Maison Blanche
Thierry Goguel d’Allondans, éducateur spécialisé, anthropologue et formateur en sciences humaines et sociales, Strasbourg
Fanny Poirier, docteur en psychologie, psychologue, Hôpital Pitié Salpêtrière
Nicolas Mendes, docteur en psychologie, psychologue, Hôpital Pitié Salpêtrière
Garance Gribé, sexologue, Réseau de Santé Sexuelle Publique
Aurélie Bourmaud, MCU-PH, médecin sexologue, Réseau de Santé Sexuelle Publique
Juliette Pellissier, docteure en psychologie, chercheuse, psychothérapeute
Serge Hefez, psychiatre, ESPAS
Chrystelle Lagrange, docteure en psychologie
Laurence Hérault, Pr anthropologie, Aix-Marseille Université
Karine Espineira, sociologue, LIRCES
Louise Redkine, psychologue, Réseau de santé sexuelle Publique
Emilie Moreau, psychologue, sexologue, Réseau de santé sexuelle Publique
Matthieu Clabaut, kinésithérapeute, conseiller en santé sexuelle, Réseau de santé sexuelle Publique
Axelle Romby, médecin sexologue, psychothérapeute, centre de santé sexuelle Mairie de Paris – Université Paris Cité
Sarah Iribarnegaray, psychiatre
Lisa Minier, docteur en psychologie, thérapeute familiale
Juliette Hugueny, interne en gynécologie médicale
François Baert, psychologue clinicien
Juliette Cuq, médecin gynécologue, Lyon
Alexandre Michel, pédopsychiatre, hôpital Robert Debré
Florian Guillemet, psychiatre sexologue, CHU Angers
Marion Philippe, médecin endocrinologue pédiatre, hôpital Robert Debré
Stéphanie Rouleau, médecin endocrinologue pédiatre
Stéphanie Barbu, docteure en biologie, enseignante-chercheuse
Ronald Geroudet, psychologue clinicien-psychothérapeute, président co-fondateur de l’association Queer&Care, Lyon
Sarah Castets, pédiatre endocrinologie, Marseille
Marion Lapoirie, endocrinologue, Lyon
Clara Cuzin, médecin généraliste, Centre de Santé Communautaire et Planétaire Le Jardin, Bron
Nicolas Morel Journel, médecin, Co-président de Trans Santé France
Emilie Plaintive Pochon, psychologue
Bérengère Ducrocq, médecin de la reproduction
Cécile Cousyn, médecin généraliste
Olivier Ouvry, médecin psychiatre
Pierre Grillon, médecin généraliste, Nantes
Julie Brunelle, médecin pédopsychiatre, Hôpital Pitié Salpetrière
Emmanuel Monneron, Psychiatre, Lyon
Natacha Bouhours-Nouet, endocrinologue pédiatre
Tom Reucher, psychologue clinicien
Nollet Charlotte, médecin Généraliste, Saint-Herblain
Hutteau Margaux, médecin généraliste, Saint Brieuc
Fezzoli Briard Stéphanie, médecin sexologue, CHU Caen
Massart Perrine, gynecologue, Clinique Jules Verne Nantes
Laurence François, psychiatre, psychothérapeute et sexologue, Paris
Forno Niloufar, Psychologue en thèse de doctorat à l’Université Paris-Cité
Balem Chiara, Psychologue clinicienne, Cabinet libéral et association Espace Santé Trans
Juliette Bouzy, Pédopsychiatre, Paris
Jeanne Delanous, Ingénieure d’études en sociologie, Centre Nantais de Sociologie
Vidal Camille, Psychiatre, Paris
Duez Emmanuelle, Psychologue
Allory Emmanuel, Médecine generaliste, Rennes
JULIER Ingrid, Médecin endocrinologue, CHU NIMES
Chelghaf Ismaël, Médecin, CHU Nantes
Gendrot Mathilde, Médecin généraliste
ETIEN Samuel, Médecine généraliste, Paris
GHERMANI Yasmina, psychologue clinicienne
Nathalie CHABBERT-BUFFET, Endocrinologue, Hôpital Tenon
DUMEZY Jean-Luc, Psychiatre, Nantes
GRAS-VINCENDON Agnès, médecin pédopsychiatre hospitalier, Strasbourg
Nicolas Hélène, MCF en Anthropologie, Université Paris 8 LEGS
LUTZ Manuel, Psychiatre, ILLKIRCH GRAFFENSTADEN
Marie Atea de Pourtales, Psychologue, Grenoble
Spizzo Anne-Hélène, Médecin endocrinologue, Strasbourg
BERTIN Chloé, infectiologue dermatologue, Bordeaux
MALINOWSKI David, psychologue clinicien, Paris 11
Granier Emmanuelle, Pedopsychiatre praticien hospitalier, Strasbourg
MOULIN Kévin, Psychologue, Cabinet libéral, L’Horme (42)
Lambert Tony, Médecin généraliste, Méricourt
Versini Claire, Psychomotricienne Sexologue, Dinan
Talbot Alice, Médecin généraliste, Marseille
Benoît MAILLET, Psychiatre d’adolescents, CHU de Nantes
Aragones Roxane, medecin généraliste, Grenoble
Morel-chevillet Myria, Infirmière DE, Para Médical
Saby Josephine, Orthophoniste, Bègles

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